L'indignation du jour.
J'ai longuement hésité entre le traitement accordé aux séries, particulièrement en France et les soldes. Le sujet d'actualité m'intéressait tout de même moins alors je traite dans mon domaine. Suite à des lectures sur divers sites spécialisés, je me sens forcé de réagir à ma petite échelle du traitement donné à ce type de divertissement. Cette simple appelation, que l'on s'accorde à dire courante, montre à quel point la série télévisuelle n'est pas prise au sérieux. Pour beaucoup, elle ne sert qu'un repas télé, une soirée "trankil-pèpère", un simple amusement qui n'aboutit à rien. Le spectateur ne s'investit que rarement et la diffusion en différée pour les chaînes françaises n'arrange pas son cas. Mais, pour suivre un certain nombre et un nombre certain de séries, cet art (car nous sommes souvent amenés à parler d'art "sérivisuel") reste méconnu du point de vue qualitatif. A la manière d'un album rock indé' particuliérement enlevé et réussi ou un Burton attractif et onirique, la série peut atteindre le statut de culte et ainsi, s'élever à un niveau de qualité fréquemment bien supérieur que beaucoup de films connus et reconnus. C'est ce traitement par-dessous-la-jambe-iste qui m'exaspère, sûrement parce que j'affectionne ces bouts de bonheurs télévisuelles. Un Six Feet Under se place bien au-delà d'un American Pie (bon, je vous l'accorde, l'exemple est démago'). L'utilisation d'un format plus long et plus fouillé nuit-il au regard sur la qualité, par rapport à un bon vieux et éculé format de 120 minutes environ ? Bien sûr, il existe une communauté (et merde, je ne voulais pas stigmatiser) qui reconnaît la virtuosité de cet art (dans son ensemble, de nombreuses exceptions confirment la règle) et lui donne un rang équivalent à la musique et au septième art. Mad Men rend autant compte de son époque que Good Night And Good Luck. L'herméticité entre les deux arts oppose alors deux visions d'une création généralement similaire.
Et vous ? Quel traitement réservez-vous à la série en général ? Quelles séries ?
J'ai longuement hésité entre le traitement accordé aux séries, particulièrement en France et les soldes. Le sujet d'actualité m'intéressait tout de même moins alors je traite dans mon domaine. Suite à des lectures sur divers sites spécialisés, je me sens forcé de réagir à ma petite échelle du traitement donné à ce type de divertissement. Cette simple appelation, que l'on s'accorde à dire courante, montre à quel point la série télévisuelle n'est pas prise au sérieux. Pour beaucoup, elle ne sert qu'un repas télé, une soirée "trankil-pèpère", un simple amusement qui n'aboutit à rien. Le spectateur ne s'investit que rarement et la diffusion en différée pour les chaînes françaises n'arrange pas son cas. Mais, pour suivre un certain nombre et un nombre certain de séries, cet art (car nous sommes souvent amenés à parler d'art "sérivisuel") reste méconnu du point de vue qualitatif. A la manière d'un album rock indé' particuliérement enlevé et réussi ou un Burton attractif et onirique, la série peut atteindre le statut de culte et ainsi, s'élever à un niveau de qualité fréquemment bien supérieur que beaucoup de films connus et reconnus. C'est ce traitement par-dessous-la-jambe-iste qui m'exaspère, sûrement parce que j'affectionne ces bouts de bonheurs télévisuelles. Un Six Feet Under se place bien au-delà d'un American Pie (bon, je vous l'accorde, l'exemple est démago'). L'utilisation d'un format plus long et plus fouillé nuit-il au regard sur la qualité, par rapport à un bon vieux et éculé format de 120 minutes environ ? Bien sûr, il existe une communauté (et merde, je ne voulais pas stigmatiser) qui reconnaît la virtuosité de cet art (dans son ensemble, de nombreuses exceptions confirment la règle) et lui donne un rang équivalent à la musique et au septième art. Mad Men rend autant compte de son époque que Good Night And Good Luck. L'herméticité entre les deux arts oppose alors deux visions d'une création généralement similaire.
Et vous ? Quel traitement réservez-vous à la série en général ? Quelles séries ?
Oui, un examen, écoutes, c'est la vie ein .