Il faut que je me bouge, que je m'occupe les mains. Et le cerveau. Naviguer toute la journée sur Itunes n'est pas une activité recommandable. Mes études deviennent rébarbatives et cela n'annonce rien de concret et de bon. Un hypothétique voyage à Londres, une colocation envisageable, que du bon mais je n'arrive pas. Pour de bon ? A avancer, à trouver qu'il y a des étoiles sur les joues de mes amis, juste à voir qu'elles sont un peu plus noires sur les bouteilles.
Et ma voisine écoute du Tragédie, ça, c'en est une.

 


JE SOMBRE.




 D'humeur mélancolique et nostalgique, j'ai pris la rapide impulsion d'aller marcher dans la rue, au hasard. J'en avais un besoin fou. Bien sûr, j'ai badé, tellement qu'une petite vieille m'a demandé de sourire, je devais être bien plus beau avec. J'en doute mais je n'ai pas boudé son plaisir. Dans ce moment, il fallait des écouteurs. Une règle de vie. Mais j'ai découvert que les mettre sur son cou et regarder les gens passer te fait l'effet bande-originale et ça, C'EST GENIAL.


La B.O. de ma soirée:
Karma Police - Radiohead
Such Great Heights - Iron & Wine
Aerodynamic - Daft Punk
Hometown Glory - Adele
Twenty Years - Augustana
Coffee & Cigarettes - Michelle Featherstone
Cover My Face - Lily Wood And The Prick
Du Jaune - Carmen Maria Vega
Five Thousand Nights - Yodelice & Simone
Fool - Cat Power
Hey Jude - The Beatles
In The Sun - She&Him
Just Be Simple - Songs : Ohia
La Javanaise - Serge Gainsbourg
Losing My Religion -
R.E.M.



Ce soir, je regarde pour la énième fois Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie. Pour une fois que les chaînes publiques diffusent un film vraiment décent le soir, je ne boude pas mon plaisir. Cela m'a donné l'idée de faire un top de mes films préférés, dans un ordre aléatoire et temporaire.

1. (500) Days Of Summer
2. La Môme
3. Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie
4. Fight Club
5. Pirates Des Caraïbes
6. Kill Bill
7. Là-haut
8. Le Fabuleux Destin D'Amélie Poulain
9. L'auberge espagnole
10. Et le pot pourri parce que je n'arrive pas à choisir: Gainsbourg (vie héroique), Pulp Fiction, Requiem For A Dream, Very Bad Trip ..


 
Parce que ton meilleur pote te lâche, Parce que la nuit te rattrape, Parce que les notes te dégringolent, Parce que Ta solitude, Parce que Quick ne voulait pas servir de Potatoes, Parce que tu dois attendre encore deux jours avant d'aller voir Black Swan, Parce qu'il manque un truc à ta vie, Parce que t'es une sous-merde mais une sous-merde polie.

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Aucun article publié la semaine dernière, je me devais d'y remédier pour me donner bonne conscience quand à la création de cet espace. Entre autres: hier soir, je suis allé au cinéma depuis au moins deux mois, foutu problème d'argent. J'aime entendre les musiques insipides avant le début de la séance, l'excitement lorsque la lumière se tamise, les bandes-annonces qui vont faire mal au portefeuille, les mots brefs entre potes, l'apathie quand il faut sortir dans la salle, les débats argumentés de type persuasif avant de rentrer chez soi. Le Discours du Roi avec Colin Firth à 22h, un dimanche soir. Un coup de tête avec A. Et un coup de coeur aussi. Superbe trio de brio (Colin Firth, Helena Bonham Carter et Geoffrey Rush). Je ne ferai pas de critiques (pourtant, c'est mon genre) parce qu'il est nominé aux Oscars et que j'attends Black Swan. Aucune consistance dans la décision mais on s'en fout. Mercredi, ce sera Black Swan et celui d'après, ce sera Last Night. Et encore après, Toi, Moi, Les Autres. Oui, bon, ça fait longtemps que je ne suis pas allé au cinéma alors je peux aller voir un film qui divise et prête à moquerie. 
Bon, vous l'aurez compris, je vais passer Février dans les salles obscures. Histoire de vivre un peu. Un peu mieux.
 

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Critique d'épisode: Franky (5.01) - Skins.

     Introduction d'une nouvelle fournée de l'univers so british Skins avec ce premier épisode mi-figue mi-raisin. L'épisode démarre avec le réveil de Franky, androgyne assumé(e) (?) qui va devoir se faire une place à Bristol et surtout se décoller l'image de paria qui est la sienne depuis Oxford. Il faut dire que les scénaristes ont un peu forcé la dose sur les handicaps sociaux de la jeune fille: adoptée par un couple d'hommes, elle n'est pas particulièrement bien formée et d'une timidité maladive. Autant dire qu'il y a du travail.
     C'est dans un contexte déjà établi et des relations développées en amont de l'épisode qu'elle atterit. Les groupes d'amis sont déjà constitués et elle nage à contre-courant. Sur ce point, la réalisation et le jeu de Dakota Blue Richards sonne juste et on apporte une dimension onirique et créative qui manquait à la série jusque là avec le dessin animé en motion capture. Un aspect que j'ai particulièrement apprécié et qui m'a surpris.

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     Ici, le sulfureux qui faisait la renommée de la série se trouve extrêmement en retrait, à l'exception d'une gentillette prise de drogue avant un petit larcin. Rien de bien choquant ou révoltant. Même la soirée de Mini, autrefois promesse de bouleversements et "baises" inopportunes, ne parvient pas à décoller sur ce point-là. Le côté haut de gamme du personnage parait, pour l'instant, incompatible avec ce monde. Les cigarettes de Franky ainsi que son exercice de tir ne convainct pas et la "soudaine" apparition du mysterieux gars est un cheveu sur une soupe un peu tiède.
     L'épisode d'introduction prend le parti de ne pas en être réellement un. Nous atterissons dans le monde décalé d'une personne qui ne reflète pas le reste. En place et lieu d'une introduction de la génération, Franky s'impose (bien grand terme) sur les 45 minutes de l'épisode. Cette prise de risque est sûrement la cause de la déception des fans mais il apparaît que cette saison s'axera sur un développement individuel pour arriver, on espère, à la cohésion d'ensemble. Malgrè cela, on assiste à une simple mais efficace mise en place de l'environnement qui sera nôtre pour deux saisons et la crédibilité des personnages (qui, personnellement, ne se confondent pas en stéréotypes) ainsi que l'excellente bande-son ne me font pas regretter la continuité. On finit sur une séquence mythologiquement associée aux sales gosses de Bristol mais qui peut promettre de bonnes choses.

Et s'il faut une note: 6.5/10



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